Roma Enigma de Gilda Piersanti
Roma Enigma de Gilda Piersanti
L’auteur en quelques lignes.
Née en 1957 en Italie, Gilda Piersanti habite à Paris depuis vingt ans.
Après des études de lettres classiques (lycée Virgilio, Rome), elle obtient un doctorat en Philosophie à l' Université La Sapienza de Rome avec une thèse sur l'esthétique de Baudelaire.
Elle exerce l'activité de critique littéraire, traduit des œuvres de la littérature française et est commissaire pour deux expositions concernant Constantin Guys et Charles Meryon, deux artistes que Baudelaire chérissait.
Elle se consacre exclusivement à l'écriture depuis 1995.
Je vous renseigne également le lien vers le site officiel de Gilda Piersanti :
http://gildapiersanti.free.fr/index.php
Pourquoi j’ai lu Roma Enigma
Voici deux ans, un très bon ami m’offrait ce livre pour mon anniversaire.
Bien rangé dans ma bibliothèque, il n’attirait que très rarement mon regard.
Et puis, allez savoir pourquoi, je jette mon dévolu sur l’ouvrage sans mobile apparent. A ce stade, vous vous foutez éperdument de ce que j’ai écrit plus haut.
Et je ne peux vous donner tort.
Avec Roma Enigma, l’auteur signe le deuxième ouvrage du deuxième volet de ses « Saisons meurtrières », après Vengeances romaines.
Le premier volet étant constitué de Rouge Abattoir, Vert Palatino, Bleu Catacombes et Jaune Caravage. Vous vous y retrouvez ? C’est bien !
Dans Roma Enigma, on retrouve les protagonistes habituels et familiers aux lecteurs assidus de Piersanti - dont je ne fais pas partie : l’inspecteur Mariella De Luca, sa coéquipière Silvia Di Santo et le commissaire D’Innocenzo, pour ne citer que les principaux.
L’intrigue
La Garbatella, à Rome, un soir calme de printemps. Sur le seuil de la pâtisserie la plus réputée du quartier, une jeune étudiante s’effondre…Tuée par balle.
Un meurtre inexplicable : pas d’arme du crime, aucun suspect, rien dans le passé de la victime qui permette de suivre la moindre piste. Un meurtre sans mobile. Un meurtre parfait ?
L’inspecteur Mariella De Luca fait montre d’une ténacité et d’un entêtement qui vont rapidement irriter et taper sur les nerfs de ses collègues. Difficile effectivement d’adhérer à sa thèse, selon laquelle la localisation de deux choux à la crème et de leur emballage, achetés quelques instants avant le meurtre, fournirait l’identité de l’assassin.
Qu’en pense-je ?
Gilda Piersanti ne renouvelle pas le genre mais nous offre un polar très bien écrit, sans longueur aucune, un découpage savamment équilibré en vingt-neuf chapitres. Un polar réjouissant, un trou normand entre deux lectures noires, très noires, une bouffée d’oxygène. Et moi, j’aime bien respirer de temps en temps !
Je l’ai dit, Roma Enigma est le deuxième ouvrage du deuxième volet de ses « Saisons meurtrières », après Vengeances romaines, l’auteur choisissant pour chaque enquête une saison différente et un lieu distinct de la ville éternelle.
Je vous rassure immédiatement : point n’est besoin d’avoir lu les polars dans l’ordre pour lire et aimer Roma Enigma.
Roma Enigma
Gilda Piersanti
Le Passage Polar (2010)
216 pages